Maintenant que nous savons comment le Mahâbhârata est venu jusqu’à nous, il est bon de faire connaissance avec son auteur. Et comme l’épopée ne fait jamais rien à moitié, c’est aussi sa généalogie qui va être évoquée. Autant le dire tout de suite, c’est (avec le suivant) l’un des épisodes les plus difficiles à expliciter, car faute de temps la narratrice ne fait que survoler le texte. Bon, le plus simple est que vous écoutiez d’abord son récit, puis que vous lisiez mes explications. Ensuite, je vous recommande de faire une seconde écoute, pour voir si ainsi les choses vous seront devenues plus claires…
Les trois mondes et leurs interactions :
Si l’épopée peut être qualifiée de grande et même de grandiose (mahâ), c’est d’abord parce qu’elle l’est dans le temps. Pas moins de sept générations successives prennent directement part à l’histoire, et si on prend en compte la généalogie des héros, alors ce nombre augmente encore, comme nous le verrons dans l’épisode suivant.
Mais grandiose l’épopée l’est aussi et encore quant à l’espace. Elle se déroule en effet simultanément dans trois mondes parallèles. Une partie de l’intrigue se joue dans les cieux et concerne les dieux (déva), une autre partie se déroule sur terre et concerne les hommes, et enfin une troisième partie se déroule dans les mondes souterrains et a pour protagonistes les démons (asura). En principe ces mondes sont suffisamment hétérogènes pour que leurs habitants respectifs puissent s’ignorer : les dévas vivent entre eux dans le monde céleste, les hommes occupent le monde terrestre et les asuras prospèrent dans les mondes souterrains. Enfin, pour chapeauter ces trois mondes, il existe un quatrième niveau : celui du spirituel pur, Dieu (Ishvara) qui, dans sa fonction de créateur de ce triple univers, prend la dénomination de Brahmâ, dans sa fonction de préservateur celle de Vishnou et dans sa fonction de destructeur de Shiva. Au regard de cette vision panoramique, il faut donc garder en tête que quand il est question de dévas, on ne parle pas du plan spirituel ultime, celui d’Ishvara, mais seulement d’un monde plus subtil et plus éthéré que le nôtre, celui que la tradition judéo-chrétienne appelle le monde des anges. Le mot déva signifie d’ailleurs « être de lumière » et renvoie à des créatures célestes qui, malgré leurs conditions d’existence infiniment plus plaisantes que les nôtres, sont encore prisonnières de leur ego. On en a une belle illustration au début de cet épisode, puisqu’on y voit Indra (le roi des dévas), se sentir menacé dans ses prérogatives par l’intensité de l’ascèse du roi Vasu-Uparikara. Et il en va à fortiori de même pour les asuras, créatures elles aussi célestes qui, s’étant révoltées contre le créateur, ont été contraintes de quitter les cieux et de vivre « sous la terre », mais tout en demeurant sur le plan subtil, ce qui fait qu’habituellement, les hommes ne peuvent pas plus les voir qu’ils ne voient les dévas. Sauf qu’évidemment, ces trois domaines (loka) ne sont pas d’une étanchéité parfaite et qu’il y a donc de temps en temps des contacts et même des interactions entre les dévas, les hommes et les asuras. On en a eu un exemple dans le premier épisode, puisque le serpent Takshaka qui a tué le roi Parikshit n’était pas un serpent ordinaire, mais le héros d’un des peuples vivant sous la terre (les Nagas), qui s’était provisoirement incarné dans un reptile pour venger son maître autrefois offensé par Arjuna!
Autre point important, l’ordre de prééminence entre ces mondes n’est pas celui que nous suggère spontanément leur localisation (le ciel en premier, la terre en second et les enfers en dernier). La vraie hiérarchie est celle des plans de la réalité :
- Tout en haut se trouve le plan causal (Dieu et ses trois fonctions associées que sont Brahmâ, Vishnou, Shiva).
- Vient ensuite le plan subtil (qui inclut le monde des dévas et celui des asuras).
- Et en dernier vient le plan matériel (la terre et tous ses habitants humains et non-humains).
Or il y a des voies de circulation entre ces trois niveaux. Ainsi il est admis qu’un être humain qui se soumet à une ascèse suffisamment intense peut arriver à obtenir des pouvoirs psychiques semblables à ceux des dévas et des asuras. Et selon l’usage bénéfique ou maléfique qu’il aura fait de ses pouvoirs, il ira rejoindre à sa mort le monde subtil « lumineux » (il deviendra un déva) ou « sombre » (il deviendra un asura). Tel est dans cet épisode le sens de l’ascétisme initial du roi Vasu-Uparikara.
De leur côté, les créatures subtiles (bonnes ou mauvaises) ont besoin du plan terrestre pour réaliser matériellement certaines de leurs aspirations. Il leur arrive donc de s’incarner sur notre plan, soit sous forme d’un élément de la nature (montagne, rivière…), soit sous forme animale (poisson, oiseau…), soit sous forme humaine. C’est ce qui se passe aussi dans cet épisode où deux divinités se sont incarnées l’une en « montagne » et l’autre en « rivière » donnant naissance à Gilika, alors que par ailleurs la nymphe Attika a pris, sur ordre du Créateur, la forme d’un poisson, ceci afin de faire venir au monde sa « fille » Satyavatî…
Dans la suite du récit, nous aurons bien d’autres occasions d’assister à ce genre d’interaction entre les habitants des trois mondes, parfois de leur propre fait et parfois téléguidés par Dieu lui-même. À cet égard, et pour en rester à l’épisode d’aujourd’hui, il est utile d’éclairer le sens que peut avoir la présence de Ganesha au côté de l’auteur de l’épopée. Quand Vyâsa s’est décidé à composer son poème, il a adressé une prière au Créateur afin de trouver à la fois l’inspiration et aussi …un secrétaire. Et en réponse « deux en un », Brahmâ lui attribue l’aide du dieu Ganesha. La question se pose donc de savoir qui est ce Ganesha et surtout à quel plan de la réalité il appartient. Or la réponse n’est pas évidente, car Ganesha ne peut pas être considéré comme un quelconque déva. En effet, en tant que fils de Shiva, il ne se réduit pas à une simple créature céleste, mais relève du quatrième niveau, celui du spirituel pur. Le « cadeau » de la présence active de Ganesha au côté de Vyâsa est donc un symbole fort de l’importance que Dieu lui-même accorde à l’existence de l’épopée. Ganesha n’est en effet rien d’autre que la personnification de Sa grâce.
Cela éclaire entre autres l’anecdote sur laquelle Laura passe trop vite faute de temps : pour pouvoir rédiger le poème que Vyâsa lui dictait à jet continu, le Scribe à tête d’éléphant eut besoin d’une plume particulièrement endurante. N’en trouvant pas, il sacrifia l’une de ses défenses, se servant alors de la pointe de celle-ci comme d’un stylet. Et c’est en mémoire de ce don de Dieu aux hommes que les statues de Ganesha sont traditionnellement représentées avec une seule défense intacte !
Mais comment faire, me demanderez-vous, pour donner du sens à cette conception apparemment archaïque des interactions possibles entre ces trois plans (causal, subtil et grossier) qui fait la toile de fond de l’Épopée ? Deux éléments de réponse me viennent à l’esprit :
- Il est bon pour commencer de tenter de recevoir cette épopée « avec une âme d’enfant » et entendre ses histoires merveilleuses avec notre sensibilité profonde plutôt qu’avec notre intellect de surface. Nul doute que c’est là la voie royale pour en être nourri. Si vous le pouvez, je vous invite à essayer cette approche et à vous ouvrir pour vous laisser toucher par le récit, même et surtout face à ses passages les plus étranges ou contraires au sens commun. Le texte, soyez-en certain, met en branle les grands archétypes de la psyché humaine et il n’est pas nécessaire de « comprendre » pour être « transformé » par le processus alchimique qu’il peut déclencher dans notre âme!
- Ensuite, si on veut une approche plus « rationnelle », on peut faire appel aux explications de la psychologie des profondeurs et considérer que les asuras représentent le contenu instinctuel le plus primaire et « grossier » de notre inconscient, alors que les dévas représentent notre potentiel d’expériences intérieures les plus hautes et les plus subtiles. Dans cette perspective, qu’Arnaud Desjardins adoptait d’ailleurs parfois, l’inconscient est un terme générique qui peut se subdiviser en « infra-conscient » et « supra-conscient ». Tout comme les anges de la tradition judéo-chrétienne, ce qui se rapporte aux dévas peut être considéré comme la mise en scène de notre « supra-conscient », alors que notre « infra-conscient » est imagé sous la forme des démons-asuras. Notre civilisation est telle que nous vivons en ignorant plus ou moins complètement ces deux parts de notre psyché (infra et supra conscient). Et de ce point de vue le Mahâbhârata peut être une aide pour élargir la perception que nous avons de nous-mêmes dans ces deux directions apparemment opposées, mais en réalité complémentaires… Quant au plan spirituel pur, il est bien entendu situé au-delà du plan subtil des dévas et asuras, c’est-à-dire au-delà du domaine de l’ego, conscient et inconscient compris. Le Mahâbhârata, soyez-en assuré, saura aussi vous le faire entrevoir, mais seulement à la fin du long parcours initiatique qu’il vous propose…
À propos de la naissance des plus hasardeuses de Satyavatî (la future mère de Vyâsa)
Ici Laura est à la fois très allusive et plutôt pudique, à croire qu’elle destine aussi son podcast à des enfants. Toujours est-il qu’il est intéressant d’évoquer cette péripétie plus en détail. Le texte nous dit qu’un jour, alors qu’il chassait loin de son palais, le roi ascète Vasu Uparikara -futur grand-père maternel de Vyâsa- eut besoin de se reposer. Il s’endormit sous un arbre. Dans son sommeil, il se mit à rêver à sa belle épouse, et son désir d’elle fut si fort qu’il en éjacula. Or il savait que Gilika était dans sa période menstruelle favorable à une fécondation. Aussi voulut-il lui faire parvenir au plus vite sa semence. Il imagina donc de la confier au faucon dressé qui l’accompagnait à la chasse et qui, tel un pigeon voyageur, allait pouvoir rapporter au plus vite à la reine sa précieuse « contribution ». Et c’est là qu’un accident aussi étrange que lourd de conséquences se produisit. Alors qu’il était en vol vers la reine, ce faucon est attaqué par un congénère qui veut lui voler ce qu’il croit être de la nourriture. Au cours du combat aérien qui s’en suit, notre faucon ouvre le bec et le précieux liquide tombe dans la rivière que survolaient alors les oiseaux.
Du coup, le sperme royal vient en contact d’un gros poisson vivipare, qui, comme un fait exprès, était en réalité la nymphe Attika que Brahmâ avait condamnée à un séjour terrestre afin qu’elle y mette au monde une fille. À quelque temps de là, ce poisson femelle fut pris dans le filet d’un pêcheur. Quelle ne fut la surprise de celui-ci quand il ouvrit le ventre de sa prise : un tout petit bébé à forme humaine s’y trouvait logé ! Ainsi naquit Satyavatî, fille illégitime d’un roi et d’une apsara. Comme Satyavatî va devenir la mère, puis la grand-mère, et enfin l’arrière-grand-mère des principaux héros de l’épopée, cette ascendance mi-royale et mi-divine est tout sauf anecdotique. Nous verrons plus tard qu’il s’agit même de l’un des premiers ressorts dramatiques de l’épopée. Mais, n’anticipons pas, car il nous faut pour l’instant en dire plus sur sa jeunesse…
À propos de l’union « hors mariage » de Satyavatî avec le rishi Parashara
Ici aussi, Laura choisit de rester très allusive (ce n’est pas un reproche, car elle réussit tout de même à faire en un temps très court un résumé fidèle de l’intrigue). La légende, version longue, vaut son pesant d’or : jugez plutôt.
L’humanité, on l’a dit, en est rendue dans son histoire à la fin du dvapara-yuga alors qu’approche à grands pas le kali-yuga. Les meilleurs sages de l’époque le savent et cherchent à sauver ce qui va pouvoir l’être des enseignements spirituels encore disponibles. Parmi eux, un rishi fameux du nom de Parashara, père entre autres de l’astrologie védique, est particulièrement au courant de ce que l’avenir réserve (c’est son « métier »!). Il cherche désespérément un disciple digne de recevoir son immense savoir, mais ne trouve personne d’assez qualifié. Bien qu’étant un ascète renonçant, il en vient à la conclusion qu’il lui faut avoir un fils, car un disciple issu de son propre sang aura, pense-t-il, toutes les chances d’hériter de ses propres qualités.
Avec ses dons de voyance, il a repéré l’existence de Satyavatî qui, devenue jeune fille, subvient aux nécessités de sa famille d’adoption en faisant traverser la rivière Yamouna à l’aide d’un bac. Un jour (qu’il a choisi à l’avance selon des critères astrologiques), il s’approche d’elle et loue ses services pour passer le fleuve. La jeune fille est très belle, mais elle est affublée d’un défaut qui lui gâche la vie. Suite aux conditions inhabituelles de sa gestation, son corps dégage une forte odeur de poisson. Comme ses parents adoptifs sont des pêcheurs, elle a cru au début que c’était pour cela qu’elle traînait après elle cette détestable fragrance. Mais non, même quand elle se lave avec la plus grande énergie et le plus grand soin, rien n’y fait, l’odeur subsiste. Aussi le vit-elle comme une véritable malédiction : comment pourra-t-elle s’attirer un époux avec une telle tare ?
Parashara a « vu » tout cela et décide d’en tirer parti. Une fois rendu au milieu du fleuve, il fait sa déclaration à Satyavatî : « Bien que je sois un renonçant déjà âgé, je souhaite avoir un fils. Si tu acceptes de t’unir à moi ici même dans cette barque, je te promets que tu ne sentiras plus jamais mauvais, mais qu’au contraire ton corps exhalera ensuite et pour toujours un délicieux parfum« . Satyavatî n’en croit pas ses oreilles. Mais elle est encore vierge et craint pour sa réputation si elle accepte de se donner hors mariage à ce parfait inconnu. D’autant plus que le rishi lui dit qu’il ne l’épousera pas, mais qu’il viendra récupérer l’enfant juste après la naissance et qu’il l’élèvera tout seul dans la forêt. Un deal de mère porteuse, en quelque sorte! La jeune fille hésite. Parashara la rassure encore en lui affirmant que grâce à ses pouvoirs, il restaurera sa virginité après son accouchement et qu’elle pourra donc par la suite se trouver facilement un époux, aidée qu’elle sera par le charme envoutant de son parfum! Satyavatî « résiste » encore un peu, mais voilà trop longtemps qu’elle se lamente sur sa détestable odeur. Et la majestueuse aura du vieux rishi la porte à lui faire confiance. Un sursaut de pudeur lui fait cependant dire au sage d’une voix gênée, « mais si on fait l’amour ici dans la barque, les gens vont nous voir depuis la berge ». Alors dans une envolée poétique, le texte nous dit que Parasara « fit lever un brouillard sur le fleuve qui enveloppa les amants le temps de leur étreinte, dérobant celle-ci aux regards indiscrets« .
À propos du personnage extraordinaire de Vyâsa
Et c’est ainsi que fut conçu Vyâsa ! En mémoire de quoi, l’un de ses surnoms est « fils du brouillard »!
Tout se passa ensuite comme Parashara l’avait annoncé. Avant que sa grossesse ne soit devenue évidente, Satyavatî trouva un prétexte pour se retirer sur une ile située au milieu du fleuve. Elle y accoucha discrètement et quelque temps plus tard le père vint récupérer le bébé. Celui-ci avait la peau sombre et puisqu’il était né sur une ile, il fut d’abord baptisé par ses parents « Krishna Dvaparyana » (né sur une ile avec la peau sombre). Ce n’est que bien plus tard, quand, pour remplir la mission assignée par Parashara, il se mit à compiler les Védas en vue d’en sauvegarder les enseignements qu’il reçut le nom de Vyâsa (le Compilateur).
Détail important, avant de quitter Satyavatî, le rishi convint avec elle qu’afin de préserver sa réputation, il était bon qu’elle ne revoie pas son fils tant qu’elle n’aurait pas réussi à se marier. Mais, lui dit-il, « puisque tu es sa mère, vous resterez tous les deux connectés télépathiquement. Et si un jour, en proie à une quelconque difficulté, tu as besoin de son soutien, il te suffira de l’appeler mentalement très fort. Il le sentira et fera en sorte de te rendre visite au plus vite ».
Sur ce, Parashara s’en retourna vers son ermitage forestier avec son enfant qu’il éleva de telle sorte qu’il devienne à son tour un grand ascète et un yogi accompli. Il lui transmit ses précieuses connaissances, puis l’incita à voyager dans tout le pays afin d’y recueillir les enseignements oraux des sages et des saints hommes qui y étaient disséminés. Suite à quoi, il lui assigna la tâche d’organiser cette matière sous forme écrite, puis de transmettre ce livre (le Véda) aux brahmanes pour qu’ils le mémorisent et en assurent ainsi la retransmission de génération en génération.
Ce travail titanesque occupa Vyasa pendant de très très nombreuses années et, du fait de l’abondance de la matière collectée, donna finalement lieu à la rédaction non d’un seul livre, mais de quatre gros volumes. Le Rig Véda, le Yajur-Véda, le Sama-Véda et l’Atharva-Véda étaient nés, et bientôt tout fut mis en place pour qu’ils puissent parvenir sains et saufs jusqu’aux hommes du kali-yuga.
On raconte que le jour où il mit un point final à son œuvre monumentale, Vyâsa poussa un soupir de soulagement, puis alla se coucher d’une âme sereine. Quelle ne fut pas sa surprise d’être tiré de son sommeil par un rêve des plus funestes : celui-ci lui montrait qu’au cours de la période sombre qui s’annonçait, les brahmanes finiraient à la longue pas perdre tout intérêt pour les quatre Védas et cesseraient alors d’en délivrer le message de sagesse au reste des humains! Il prit soudain conscience de la limite de son œuvre : celle-ci était trop savante pour être accessible à tous. Il lui fallait écrire de toute urgence « un cinquième Véda » qui, lui, pourrait être compris et apprécié par quiconque. C’est alors que lui vint l’idée de l’Épopée : il allait concevoir une histoire tellement belle et tellement grandiose, que les conteurs, musiciens, et comédiens n’auraient de cesse, génération après génération, de la conter, de la chanter et de la mettre en scène encore et encore. Et il ferait en sorte de truffer son récit de leçons de sagesse, celle-là même qui faisait la matière première des quatre Védas, mais bien entendu sous une forme pratique susceptible de toucher tout auditeur, lettré ou non !
À en croire Laura, trois ans plus tard, le Mahâbârata était né !
Au fait, et si vous réécoutiez à présent son récit !
Le who is who de cet épisode
Trois noms sont principalement à retenir dans cet épisode.
- Celui du roi des dévas : Indra, car il interviendra plusieurs fois dans la suite du récit.
- Celui de la mère de l’auteur Satyavatî.
- Et, bien sûr, celui de Vyâsa.
Au sujet de celui-ci, ne soyez pas surpris d’entendre Laura l’appeler au début de l’épisode « Krisna-Davaparyana-Vyasa », car c’est là son nom complet.
Attention à ne pas le confondre avec le prince Krishna. Si ce dernier porte aussi en partie le même patronyme, c’est parce qu’il partage la couleur de peau foncée de Vyasa. Mais à part cela, il s’agit de deux personnages parfaitement distincts, même s’ils vont œuvrer de concert pour assurer le passage du dvapara-yuga au kali-yuga.
Ci-dessous, le tableau des sept générations de personnages impliqués dans l’histoire (les cases vides se compléteront d’épisode en épisode)
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